Académie d’Alsace des Sciences, Lettres et Arts
    Académie d’Alsace   des Sciences, Lettres et Arts  

Prix 2022


Les Prix Jeune Talent de l’Académie 2022
Académie d’Alsace / Haute école des arts du Rhin

 

L’Académie d’Alsace des sciences, lettres et arts a renforcé en 2021 le prix qu’elle décerne depuis 1990 à des diplômés de la Haute école des arts du Rhin (Strasbourg, Mulhouse).


Fondé et longtemps financé par la famille de Robert Beltz (1900-1981) – artiste qui a illustré des œuvres majeures de la littérature (Sébastien Brant, Baudelaire, Hoffmann, Flaubert) –, le prix s’attache à identifier et encourager des talents émergents.


La requalification de ce prix permet désormais de distinguer quatre lauréats, afin de valoriser la diversité des champs explorés à la HEAR. Il a changé d’appellation : le Prix Jeune Talent de l’Académie, en référence à l’institution qui le décerne et en clin d’œil au siège historique de l’école, rue de l’Académie à Strasbourg.
La sélection se fait parmi les travaux des diplômés de l’année, en lien avec la direction et l’équipe pédagogique de la HEAR. Il n’y a pas de hiérarchie entre les quatre prix remis.


Chaque prix est doté d’une somme de 1.000 € grâce à un mécénat assuré par Lafayette Patrimoine Finances, qui propose par ailleurs une collaboration artistique aux lauréats.


Le jury réunit des personnes qualifiées pour leur regard compétent et exigeant. Il est présidé par Dénia Bahadir, directrice de l’Alliance Française de Strasbourg.


Membres du jury
Dénia Bahadir (présidente), ancienne directrice de ST-ART, membre de l’Académie d’Alsace
Guillaume d’Andlau, collectionneur, directeur du Mémorial du Déporté Résistant/Struthof
Philippe Arlaud, metteur en scène, membre de l’Académie d’Alsace
Philippe Dolfi, collectionneur, membre du conseil d’administration du FRAC Alsace
Madeline Dupuy Belmedjahed, ancienne directrice de l’Artothèque de Strasbourg
Hubert Goncalves, collectionneur,  Directeur général DS Impression
Bernard Goy, conseiller aux arts plastiques, DRAC Grand Est
Karin Graff, consultante en art contemporain, ancienne galeriste, membre de l’Académie d’Alsace
Roberta Hurstel, ancienne directrice de la communication des Musées de la Ville de Venise
Yves Iffrig, galeriste
Madeleine Millot-Durrenberger, collectionneuse
Pierre-Jean Sugier, directeur de la Fondation Fernet-Branca, membre de l’Académie d’Alsace
Eddy Vingataramin, collectionneur, fondateur d’Immobili’art, gérant de la société mécène des prix
Alexander Wojda, collectionneur, consul général d’Autriche à Strasbourg

 

 

L’Académie d’Alsace : au service de la région
Créée en 1952 à Colmar, elle est l’héritière des académies ayant existé en Alsace dès la Renaissance, toutes disparues après l’Annexion de 1871. Elle fait partie de la Conférence nationale des académies, affiliée à l’Institut de France. Ses trois sections (Sciences, Culture, Société) accueillent 150 membres, venant de tous les horizons, apportant des expertises dont la mise en commun est source de richesse collective. Elle privilégie les travaux de fond (avec les Agoras thématiques) et les événements ponctuels, répartis dans toute la région, en lien souvent avec d’autres partenaires. Elle distribue neuf prix dans l’année, récompensant des talents émergents ou restés à l’écart des reconnaissances officielles, dans un but d’encouragement concret.
L’Académie d’Alsace contribue ainsi à définir un esprit public alsacien de son temps, attentif aux évolutions du corps social, dans un va-et-vient fécond entre patrimoine et création.

L'Edito

Traduire, c'est relier

 

Le Prix Maurice-Betz 2023 de traduction a été remis samedi 7 octobre à Colmar à Antonin Bechler, professeur de langue et littérature japonaises à l’Université de Strasbourg, traducteur du grand écrivain Kenzaburô Ôé, Prix Nobel de littérature en 1994.

 

Le Maire de Colmar, parrain et partenaire de la cérémonie, et le Consul général du Japon étaient présents. La manifestation prenait place dans le cadre du festival régional de traduction «D’une langue vers l’autre ».

En ces temps géopolitiquement troublés, il est important de valoriser la traduction. Car la traduction ouvre les horizons géographiques et culturels, elle relie les humains aux ancrages si différents, elle honore des figures universelles de la pensée et de la littérature. La traduction enrichit la polyphonie du monde.

 

Le Colmarien Maurice Betz (1898-1946, photo ci-dessus), écrivain et traducteur (de Rainer Maria Rilke, Thomas Mann, Friedrich Nietzsche), passeur entre les langues française et allemande en des périodes pourtant conflictuelles, est un symbole précieux pour notre région. Alors que le Goethe Institut a décidé de fermer son antenne strasbourgeoise, nous avons à veiller à l’ouverture rhénane et européenne de l’Alsace.

Le Prix Maurice-Betz de l’Académie d’Alsace existe depuis 1957 et a distingué des dizaines d’écrivains, poètes, traducteurs. Au-delà des remises de diplômes et des moments de convivialité qui les accompagnent, c’est un travail en profondeur qui s’accomplit, dans le meilleur des traditions humanistes d’ouverture et de rayonnement.

 

Bernard Reumaux
Président de l’Académie d’Alsace

 

Invitation à l’Agora du 19 novembre 2019

 

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