Académie d’Alsace des Sciences, Lettres et Arts
    Académie d’Alsace   des Sciences, Lettres et Arts  

Salon du Livre 2015

REMISE DES PRIX DE L’ACADEMIE DES SCIENCES, LETTRES ET ARTS D’ALSACE

Dimanche 22 novembre 2015 au Salon du Livre de Colmar.

 

La cérémonie se tient au Café Littéraire, au Parc des expositions de Colmar.

Après l’accueil, avec café, croissants offerts par la ville de Colmar, Christiane ROEDERER, Président de l’ASLAA souhaite la bienvenue aux membres et aux invités de notre Académie, ainsi qu’aux lauréats des prix JEUNES TALENTS, GRAND PRIX et prix René MATZEN.

 

Le Président évoque avec émotion et compassion, deux événements : le récent décès de Mariana CHELKOVA, adjointe au Maire de Colmar des affaires Culturelles, et les tueries de Paris.

« Garder nos valeurs humanistes mais ne plus transiger avec elles »,  nous enjoint le Président.

 

Madame ZINK, Déléguée à la culture de la ville de Colmar, retrace avec gravité la vie de sa collègue au conseil, Madame CHELKOVA et rappelle la fierté de la ville de Colmar d’accueillir les travaux de notre confrérie.

Elle évoque avec conviction cette jeune génération lauréate du jour qui respire l’ART.

 

Remise des Prix JEUNES TALENTS, à Nicolas LEDAY et Susy VERGEZ, diplômés de la Haute Ecole des Arts du Rhin. 

 

Nicolas LEDAY présente ses travaux d’illustrations et son affiche commandée par l’EUROMETROPOLE. Nicolas envisage de mettre « en texte » ses dessins pour un jeune public.

 

Susy VERGEZ se projette dans les carnets de voyages inspirés par son dernier voyage en Arménie. Une vidéo d’une grande sensibilité poétique nous entraine dans un conte où tout se crée, se détruit et renait.

 

GRAND PRIX DE L’ACADEMIE, décerné à Marie-Laure de CAZOTTE pour son roman ‘A L’OMBRES DES VAINQUEURS’ Albin Michel

 

Notre confrère Gabriel SCHOETTEL rappelle avec conviction que le roman de Marie Laure de CAZOTTE ‘A L’OMBRE DES VAINQUEURS’ n’est pas un roman à idées, mais un roman tout court. Un roman de force, de fracas, de silences, d’amour, de haine. Un roman fort, un roman de vie. On n’y trouve pas de héros, mais des personnages vrais.

‘Chaque roman est un mensonge qui dit la vérité ‘ disait Cocteau.

 

Pour l’Auteure de l’ouvrage la remise du GRAND PRIX DE L’ACADEMIE n’est pas un honneur, mais une joie.

Après une présentation de son œuvre elle insiste sur l’ouverture de son roman qu’elle a souhaité non manichéen dans son histoire et sur la différence entre ‘les incorporés de force et les malgré nous’

 

PRIX RENE MATZEN : le Prix a été remis à Salomé PICCINELLI du lycée Don BOSCO de Landser, sous le regard bienveillant de Madame MATZEN.

Salomé PICCINELLI a opté pour son baccalauréat l’Option Européenne Langue Régionale Alsacienne.

Elle poursuit ses études à l’Université de BALE.

Salomé PICCINELLI est l’image même d’une jeune alsacienne intégrée parfaitement dans son territoire. Son discours de remerciement à l’Académie s’est fait en alsacien.

Monsieur Jean Claude SCHWENDENMANN, chargé de mission auprès de Monsieur le Recteur, insiste sur le fait que, d’interroger des élèves lors des oraux au baccalauréat en alsacien est un réel plaisir.

Le petit fils de René MATZEN, sous le regard bienveillant de sa grand’ mère  récite une poésie en alsacien de son grand père.

Un déjeuner amical servi dans le cadre du Salon du Livre autour des lauréats clôtura cette passionnante séance de remise des Prix de l’ASLAA.

Article du journal "L'Alsace".

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L'Edito

Traduire, c'est relier

 

Le Prix Maurice-Betz 2023 de traduction a été remis samedi 7 octobre à Colmar à Antonin Bechler, professeur de langue et littérature japonaises à l’Université de Strasbourg, traducteur du grand écrivain Kenzaburô Ôé, Prix Nobel de littérature en 1994.

 

Le Maire de Colmar, parrain et partenaire de la cérémonie, et le Consul général du Japon étaient présents. La manifestation prenait place dans le cadre du festival régional de traduction «D’une langue vers l’autre ».

En ces temps géopolitiquement troublés, il est important de valoriser la traduction. Car la traduction ouvre les horizons géographiques et culturels, elle relie les humains aux ancrages si différents, elle honore des figures universelles de la pensée et de la littérature. La traduction enrichit la polyphonie du monde.

 

Le Colmarien Maurice Betz (1898-1946, photo ci-dessus), écrivain et traducteur (de Rainer Maria Rilke, Thomas Mann, Friedrich Nietzsche), passeur entre les langues française et allemande en des périodes pourtant conflictuelles, est un symbole précieux pour notre région. Alors que le Goethe Institut a décidé de fermer son antenne strasbourgeoise, nous avons à veiller à l’ouverture rhénane et européenne de l’Alsace.

Le Prix Maurice-Betz de l’Académie d’Alsace existe depuis 1957 et a distingué des dizaines d’écrivains, poètes, traducteurs. Au-delà des remises de diplômes et des moments de convivialité qui les accompagnent, c’est un travail en profondeur qui s’accomplit, dans le meilleur des traditions humanistes d’ouverture et de rayonnement.

 

Bernard Reumaux
Président de l’Académie d’Alsace

 

Invitation à l’Agora du 19 novembre 2019

 

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