Académie d’Alsace des Sciences, Lettres et Arts
    Académie d’Alsace   des Sciences, Lettres et Arts  

Robert Werner

 

Robert Werner est journaliste et écrivain.

Il est membre correspondant de l'Académie des Beaux-Arts

 

 

Section de l'Académie d'Alsace

Culture

 

Situation professionnelle actuelle (coordonnées, responsabilités)

Correspondant de l'Institut de France

Rédacteur en chef de Sites et Monuments,

Administrateur de la Société pour la Protection des Paysages. Auteur d'une émission poétique à Canal Académie (le média de l'Institut de France).

Prépare un CD avec l'OLCA (Office pour la Langue et la Culture d'Alsace) consacré à la poésie alsacienne.

 

Parcours professionnel

Après des études à l'Ecole Supérieure de Journalisme, à Paris, il devient reporter à l'Agence France-Presse de Strasbourg en 1963, puis reporter à Paris-Jour, premier journal quotidien de format tabloïd, et grand reporter en 1967.
Journaliste à la télévision (ORTF) à " 24 Heures sur la Deux " en 1971, il couvre les tremblements de terre du Frioul, de Bucarest et de Managua, les éruptions volcaniques de la Soufrière en Guadeloupe, de la Fournaise à l'île de la Réunion ; les détournements d'avions et les prises d'otages en Libye, à Vienne au siège de l'OPEP, et aux Pays-Bas.
Chef du service des " Informations générales " en 1973, à " 24 Heures sur la Une " devenue TF1, première chaîne du service public, il y est bientôt grand reporter et couvrira les grands évènements internationaux tels que la guerre au Liban, la guerre du Golfe, la marche vers l'indépendance des républiques soviétiques (Lituanie, Lettonie, Estonie, Ukraine, Biélorussie, Moldavie, Arménie, Géorgie...) et, avant l'implosion de l'URSS, la chute du mur de Berlin, tout en accordant une grande importance à l'aspect patrimonial de ces pays.


Chef adjoint du service" Grands Reportages " en 1990 (TF1 est privatisée en 1987), puis rédacteur en chef adjoint du journal télévisé en 1993, il réalise de nombreux reportages consacrés autant au patrimoine naturel qu'au patrimoine bâti : " Pitié pour la Méditerranée ", " Des éléphants pour quoi faire ? ", et, après les tragiques incendies de 1989," Provence sur cendre", " La France aux enchères ", (les étrangers au début des années 80 qui achètent d'anciennes et belles demeures), " La France en jachère ", (le drame de la désertification rurale), " Pillage de nos châteaux " (après le scandale de la vente, à un clan Japonais, des châteaux de Louveciennes et de Rosny-sur-Seine où est né Sully, et les nombreux vols commis en quelques mois).


En 1996, nommé rédacteur en chef de l'unité Patrimoine qu'il a créée, son objectif est de valoriser et de défendre le patrimoine national : la sauvegarde du cœur des villes historiques, des châteaux d'Ancy-le-Franc et de Bridoire dans le Bergeracois, des monuments anciens, des cathédrales et églises classées mais en mauvais état ; la préservation du patrimoine rural insufisamment protégé. Reportages sur le vieux Paris : crypte Notre-Dame, faubourg Saint-Antoine malmené, fouilles au Grand Louvre, aqueduc romain découvert au parc Montsouris, évocation de " la bataille des Halles " et du combat mené contre la suppression de dizaines de maisons des XVIe et XVIIIe siècles ; découverte des pirogues de Bercy - 2500 ans avant Jésus-Christ et exposées au musée Carnavalet, restauration du donjon de Vincennes d'où Charles V gouverna la France.
Magazines sur le 50e anniversaire du débarquement en Normandie, sur la Libération de Paris, le débarquement en Provence et sur la Libération de Strasbourg. Série sur Verdun et le Chemin des Dames.
En 2002, quand il quitte ses fonctions de rédacteur en chef, en continuant de produire des reportages pour le journal télévisé, il se voit confier une chronique quotidienne sur l'histoire de Paris à Radio-France, et une chronique sur la chaîne Histoire dans le cadre du Journal de l'Histoire . Il est, la même année, l'auteur, sur la chaîne " Odyssée " (groupe TF1), de l'émission Périls en la demeure (de 2002 à 2006), qui met en valeur les efforts de bénévoles dans diverses restaurations, montre les destructions d'un patrimoine méconnu et désigne les constructions médiocres à proximité d'édifices prestigieux ; suit la reconstruction du moulin de Valmy détruit par la tempête en 1999, relate la mise au grand jour d'une nécropole chrétienne du VIe siècle à Marseille... 

 

Membre de la Commission du Vieux Paris, réunie à l'Hôtel de Ville, de 1996 à 2003, sous la haute autorité de Michel Fleury, spécialiste du monde mérovingien ;
Président d'honneur de l'Association des Journalistes du Patrimoine (AJP) de de 2002 à 2010 ;
Il anime au Salon du Patrimoine Culturel de nombreux débats autour des thèmes du patrimoine au Carrousel du Louvre à Paris.
En 2009, rédacteur en chef de la revue Sites et Monuments ;
En 2011, vice-président de la Société pour la Protection des Paysages et de l'Esthétique de la France (fondée en 1901), puis administrateur de celle-ci ;
Membre, la même année, de la Commission nationale des monuments historiques au ministère de la Culture et de la Communication et membre fondateur de l'Observatoire du Patrimoine Religieux (OPR) aux côtés d'Alain Erlande Brandeburg, ancien directeur des Archives Nationales, d'Olivier de Rohan-Chabot président de la Sauvegarde de l'Art Français ;
Siège au Comité d'orientation pour la sauvegarde du patrimoine protestant et juif à la Fondation du Patrimoine, et à la Commission Patrimoine Historique des " Vieilles Maisons Françaises ".
Membre du conseil éditorial de la revue " Saisons d'Alsace " de 1995 à 2008 ;
Grand défenseur du dialecte alsacien, il est l'auteur de nombreuses émissions dialectales à FR3 Alsace.

 

Diplômes

Ecole Supérieure de Journalisme, à Paris (mention " très bien ")

 

Décorations

Chevalier de la Légion d'honneur (2002)
Officier de l'ordre national du Mérite (2009)
Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres (2005), décoration remise par Arnaud d'Hauterives, Secrétaire Perpétuel de l'Académie des beaux-arts (Institut de France)

 

Distinctions

Elu en 2004 correspondant à l'Académie des beaux-arts (Institut de France), dans la section Architecture

 

Prix

Prix Spécial Rainier III de Monaco au Festival International de télévision de Monte-Carlo
Prix du journaliste de la " Demeure Historique "
Médaille d'honneur d'Europa Nostra, en 2003, remise au Palais d'Egmont à Bruxelles, pour son action en faveur du patrimoine européen
Bretzel d'Or (1986) remis par Germain Müller

 

Publications


Livres

Œuvres principales :

Strasbourg, l'esprit d'une ville (Editions de la Nuée Bleue),

Magie de Noël en Alsace (Nuée Bleue),

Contes pour enfants (SAEP),

Poèmes en direct (éd. Oracle),

Je suis une winstub, L'appel de Lunéville, après l'incendie du château (Editions de l'Est Républicain), avec Alain Decaux, Otto de Habsbourg-Lorraine etc., ouvrage préfacé par Jean-Jacques Aillagon.
En 2008 : traduction en alsacien des Trois Brigands, livre illustré de Tomi Ungerer déjà paru en français, en allemand et en anglais.
En 2009 : Les plus beaux Noëls d'Alsace, ouvrage illustré (gravures entre autres de Gustave Doré, dessins et aquarelles de Hansi), en collaboration avec d'autres auteurs alsaciens.
Nouvelles, La maîtresse des pins, Pour l'amour de Joseph, Une drôle d'histoire

 

Chronique, en 2016-2017, dans les DNA, intitulée " Wisse n'r was ? "

 

Articles

Collabore à plusieurs revues (à Saisons d'Alsace, la Demeure Historique...).

 

Emissions

Nombreuses émissions dialectales à FR3 Alsace "Yetz passe e mol uff ", " Denk dran " (émission historique surl'Alsace, avec le profeseur Vogler ), " S'Owe Portrait ", pendant plusieurs années, à l'époque ou FR3 œuvrait encore en faveur de l'alsacien !

 

Rôles académiques à l'Académie d'Alsace

 

Données personnelles

 

CV Complet

L'Edito

Traduire, c'est relier

 

Le Prix Maurice-Betz 2023 de traduction a été remis samedi 7 octobre à Colmar à Antonin Bechler, professeur de langue et littérature japonaises à l’Université de Strasbourg, traducteur du grand écrivain Kenzaburô Ôé, Prix Nobel de littérature en 1994.

 

Le Maire de Colmar, parrain et partenaire de la cérémonie, et le Consul général du Japon étaient présents. La manifestation prenait place dans le cadre du festival régional de traduction «D’une langue vers l’autre ».

En ces temps géopolitiquement troublés, il est important de valoriser la traduction. Car la traduction ouvre les horizons géographiques et culturels, elle relie les humains aux ancrages si différents, elle honore des figures universelles de la pensée et de la littérature. La traduction enrichit la polyphonie du monde.

 

Le Colmarien Maurice Betz (1898-1946, photo ci-dessus), écrivain et traducteur (de Rainer Maria Rilke, Thomas Mann, Friedrich Nietzsche), passeur entre les langues française et allemande en des périodes pourtant conflictuelles, est un symbole précieux pour notre région. Alors que le Goethe Institut a décidé de fermer son antenne strasbourgeoise, nous avons à veiller à l’ouverture rhénane et européenne de l’Alsace.

Le Prix Maurice-Betz de l’Académie d’Alsace existe depuis 1957 et a distingué des dizaines d’écrivains, poètes, traducteurs. Au-delà des remises de diplômes et des moments de convivialité qui les accompagnent, c’est un travail en profondeur qui s’accomplit, dans le meilleur des traditions humanistes d’ouverture et de rayonnement.

 

Bernard Reumaux
Président de l’Académie d’Alsace

 

Invitation à l’Agora du 19 novembre 2019

 

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