Académie d’Alsace des Sciences, Lettres et Arts
    Académie d’Alsace   des Sciences, Lettres et Arts  

                                                                    Prix 2023

Le Prix de traduction Maurice-Betz 2023 sera remis à Colmar le samedi 7 octobre 2023

 


Le prestigieux prix de traduction Maurice-Betz, décerné depuis 1957 par l’Académie d’Alsace des sciences, lettres et arts, sera remis le 7 octobre à Colmar, ville siège de l’académie, au traducteur et enseignant-chercheur Antonin Bechler, spécialiste notamment de l’œuvre du Prix Nobel de littérature Kenzaburô Ôé, décédé en mars dernier.
Maître de conférences au Département d’études japonaises de l’Université de Strasbourg, excellent connaisseur de la société japonaise et de ses expressions (il traduit aussi bien la littérature que des documentaires, mangas, séries d’animation ou jeux vidéo), Antonin Bechler a aussi été un des collaborateurs du Centre européen d’études japonaises de Colmar (CEEJA). Son témoignage permet notamment de comprendre la passion très particulière de l’Alsace pour la culture et la société japonaises. Cette année est d’ailleurs célébré le 160e anniversaire des relations Alsace-Japon. Quant à la langue japonaise, c’est la deuxième enseignée, en importance, après l’anglais, au sein de l’Université de Strasbourg.
Le maire de Colmar, Eric Straumann, lui remettra le Prix Maurice-Betz, avant une conférence du lauréat sur le thème « L’attrait du Japon en Alsace ». L’événement s’inscrit dans la programmation du festival régional de traduction D’une langue vers l’autre.

 

Colmar, samedi 7 octobre à 14h30, salle de la Décapole au Koifhus, Grand-rue. Entrée libre.


Par ailleurs, Antonin Bechler animera mardi 10 octobre à 18h30 à Strasbourg une rencontre consacrée à Kenzaburô Ôé à la librairie des Bateliers, rue Modeste-Schickelé. Entrée libre.

 

LE PRIX MAURICE-BETZ  :
Créé en 1957 par l’Académie d’Alsace, en mémoire de Maurice Betz (1898-1946), traducteur de Thomas Mann, Rilke, Nietzsche, ce prix distingue depuis 2021 des traducteurs ou traductrices
ayant un lien avec la région ou ses univers. Il est soutenu et financé par la Ville de Colmar.
LE FESTIVAL D’UNE LANGUE VERS L’AUTRE
La remise du prix et les deux conférences d’Antonin Bechler s’inscrivent dans la programmation
du Festival D’une langue vers l’autre consacré à la traduction. Du 27 septembre au 15 octobre.

www.goethe.de/strasbourg/dunelangueverslautre
 

 

 
CONFÉRENCE PUBLIQUE ET REMISE DU PRIX WALLACH / ACADÉMIE D’ALSACE 2023
Mardi 2 mai 2023, 14h30
Institut de Recherche Mathématique Avancée, Strasbourg

 

Mathématiques :une science au féminin pluriel
Avec Laure Marêché et Nalini Anantharaman

 

Deux mathématiciennes strasbourgeoises d’excellence évoqueront leur parcours, leur passion pour les mathématiques, l’importance des maths – enseignement et recherche – dans la vie sociale.


Laure Marêché, 28 ans, maîtresse de conférences à l’Institut de recherche mathématique avancée – IRMA (Université de Strasbourg/CNRS), va recevoir le prestigieux Prix Scientifique Wallach, décerné chaque année par l’Académie d’Alsace des sciences, lettres et arts à un jeune chercheur ou une jeune chercheuse, alternativement dans les deux universités alsaciennes. Son domaine de recherche est la mécanique statistique.


Sa marraine pour le prix Wallach 2023 est une autre Strasbourgeoise, Nalini Anantharaman, professeure de géométrie spectrale au Collège de France, professeure à l’IRMA et membre de l’Académie des Sciences.
Toutes les deux évoqueront leurs travaux et l’utilité des mathématiques pour mieux analyser le monde qui nous entoure. Laure Marêché parlera d’un modèle mathématique qu’elle étudie pour comprendre la formation du verre. Nalini Anantharaman montrera les applications concrètes de l’analyse mathématique et de la géométrie dans le domaine de la propagation des ondes, particulièrement en musique.


La manifestation, organisée par l’Académie d’Alsace et l’IRMA, bénéficie du soutien des associations Femmes & Sciences et Femmes & Mathématiques, témoignant ainsi d’une volonté d’intéresser, de manière vivante et simple, aux carrières scientifiques un large public, le monde scolaire, les jeunes femmes.


À l’issue de la conférence, le président de la Fondation Wallach, basée à
Mulhouse, remettra le Prix Wallach 2023 à Laure Marêché.

Mardi 2 mai 2023, 14h30 – Entrée libre Institut de recherche mathématique avancée – IRMA
Grand Amphi de mathématique, 5 rue René-Descartes (campus de l’Esplanade).

INFOS, CONTACT : academie.alsace@gmail.com

 

 


Le Grand Prix Scientifique Alfred et Valentine Wallach

Fondé en 2013 par l’Académie d’Alsace
avec le soutien de la Fondation Alfred et Valentine Wallach de Mulhouse.
Il distingue chaque année une chercheuse ou un chercheur (de moins de 40 ans), alternativement de l’Université de Strasbourg (Unistra)
et de l’Université de Haute-Alsace (UHA).
Prix doté de 3.000 €


2013 Ipek CHRISTMANN-YALCIN
Neurobiologiste, Faculté de Médecine de Strasbourg, Unistra/CNRS

2014 Germain FORESTIER
Physicien, Ecole nationale d’ingénieurs Sud Alsace, UHA

2015 Stéphane BERCIAUD
Physicien, Institut de physique et chimie des matériaux de Strasbourg, Unistra
2016 Sébastien ALBRECHT
Chimiste organicien, Ecole nationale supérieure de Chimie de Mulhouse, UHA
2017 Nicolas ZIGON
Chimiste organicien, Unistra/Université de Würzburg
2018 Arnaud SPANGENBERG
Physicien, Institut de science des matériaux de Mulhouse, UHA/CNRS
2019 Juliette GODIN
Biologiste, Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire de Strasbourg, Unistra/CNRS
2022 Nicolas VERRIER
Physicien opticien, Enseignant-chercheur (imagerie optique) à l’Institut de recherche en informatique, mathématique, automatique et signal (IRIMAS), UHA
2023 Laure MARÊCHÉ
Mathématicienne, Institut de Recherche Mathématique Avancée, Unistra. Spécialisée en systèmes de particules en interaction.


ALFRED WALLACH, industriel, créateur en 1907 d’une entreprise de tissus imprimés à Mulhouse, homme politique dans l’entre-deux-guerres, collectionneur et philanthrope, est le bâtisseur de plusieurs établissements d’accueil pour personnes âgées et étudiants.
LA FONDATION ALFRED ET VALENTINE WALLACH, créée en 1948 à Mulhouse, gère les établissements d’accueil. Elle attribue plusieurs prix et des bourses pour encourager la recherche scientifique. Président (depuis 2021), Tom Cardoso, directeur général du Centre de réadaptation de Mulhouse, successeur du cardiologue Fernand Hessel.

                                                                    Prix 2022

Quatre lauréats Jeune Talent / HEAR

Les prix « Jeune Talent de l’Académie » montent en puissance : un jury renforcé et prestigieux, un mécène engagé et désormais 4 lauréats au lieu de 3, choisis le 24 juin parmi les diplômés de l’année de la Haute école des arts du Rhin (Strasbourg et Mulhouse) : Camille Debard, Julia Frechette, Pierre Issen-Tardif et Gabriel Mafféis.

 

A noter que l’expo d’une des lauréates 2021, Marguerite Outhenin, est visible au musée de l’Impression sur étoffes de Mulhouse jusqu’au 3 juillet.

 

                                                                    Prix 2021

 

L’Académie d’Alsace dynamise son prix Jeune Talent
et distingue trois diplômés de la HEAR

 

Fondé en 1990 par l’Académie d’Alsace en mémoire de Robert Beltz (1900-1981) – artiste qui a illustré sur bois gravés des œuvres majeures de la littérature (Baudelaire, Flaubert, Sébastien Brant) –, le prix Jeune Talent de l’Académie s’attache à identifier et encourager des talents émergents parmi les diplômés de l’année de la Haute école des arts du Rhin, HEAR. Il a connu cette année un développement significatif, mis en œuvre par Bernard Reumaux, Dénia Bahadir et Jean Hurstel au sein de l’Académie : au lieu d’un lauréat, ce sont trois qui sont désormais distingués ; un jury de haut vol a été constitué et un mécène s’est impliqué.
Anne Delerue et Martin Schultz, diplômés en option Art, et Marguerite Outhenin Chalandre issue de l’option Design textile, sont les lauréats « Jeune Talent de l’Académie » 2021, distingués le 17 septembre dans les locaux de l’école. La force singulière de leur travail et l’évidence de leur figure d’artiste déjà accompli ont, dans la diversité de leurs productions, séduit le jury qui a passé une partie de la journée de vendredi à rencontrer et auditionner les diplômés présents à la HEAR pour le week-end d’exposition des diplômes.
Le jury, constitué présidé par Dénia Bahadir, longtemps responsable du salon ST-ART, réunissait d’éminents experts de la création artistique contemporaine en Alsace, dont plusieurs sont membres de l’Académie d’Alsace : Philippe Dolfi, Madeleine Millot-Durrenberger, Eddy Vingataramin et Alexander Wojda, collectionneurs, Bernard Goy (DRAC), Yves Iffrig et Karine Graff, galeristes, Pierre-Jean Sugier (Fondation Fernet-Branca) et Roberta Hurstel.
Chacun des trois prix est doté d’une somme de 1000 € grâce à un mécénat assuré par Lafayette Patrimoine Finances, dont le président, Eddy Vingataramin, fondateur d’Immobili’art, entend impliquer les promoteurs immobiliers dans le soutien aux jeunes artistes de la scène locale.
Lors de la remise des prix, dans le lumineux jardin de la HEAR, le président de l’Académie d’Alsace, Bernard Reumaux, a remercié l’ensemble des étudiants et l’équipe de la HEAR pour « la cure de joie, de talent, d’énergie et d’espoir (qu’ils apportent) dans un monde torturé par les peurs et les doutes ».

 

                                                                    Prix 2019

 

De gauche à droite : Yann Martin (La Philo hors ses murs), Valentin Staebler, Jean Richert et Bernard Reumaux.

 

 

Le Prix lycéen de l’Essai philosophique à Valentin Staebler

Samedi 1er février, au Pavillon Joséphine à Strasbourg, dans le cadre d’un « banquet philosophique » très animé, le Prix 2020 de l'Essai philosophique, catégorie lycéen, a été remis à Valentin Staebler, élève du lycée André-Maurois de Bischwiller. Initié en 2007 par notre ancien président, Bernard Pierrat, ce prix de l'Académie d'Alsace a été redéfini pour s’intégrer désormais à la manifestation annuelle « La Philo hors ses murs » , organisée par une association d’enseignants en philosophie.

Le sujet du concours était « Notre souci du bien-être nous rend-il malheureux ? ». Le trésorier de l’Académie d’Alsace, Jean Richert, a prononcé la laudatio du brillant lauréat (voir sa copie en pièce jointe) et rappelé qu’il avait été lui aussi élève du lycée de Bischwiller et qu’il avait même été lauréat d’un grand prix de composition française, avant de devenir … physicien. Le dialogue des disciplines, voilà bien une spécificité de notre Académie !

 

 

Zahra Messaoudi est entourée d’André Danic, proviseur, et de Gabriel Braeuner, chancelier de l’Académie d’Alsace, ainsi que de sa maman, de représentants de la communauté éducative du lycée et de membres de l’Académie d’Alsace. (Photo Francis Lichtlé)

 

 

Prix des jeunes bacheliers (Sciences physiques)

Parmi les trois prix remis chaque année par l’Académie d’Alsace à de jeunes bacheliers méritants, celui pour les Sciences Physiques a été décerné le 20 janvier à Zahra Messaoudi. Elève du lycée Henri-Meck de Molsheim, elle a obtenu en juin 2019 la note de 20/20 à l’épreuve du bac scientifique et la mention très bien à l’ensemble des épreuves de l’Abibac (Abitur allemand et baccalauréat français). Depuis, elle a entrepris des études de médecine à l’Université de Fribourg-en-Brisgau.

 

 

Paru dans les Dernières Nouvelles d'Alsace.

 

Grand Prix 2019

à John Howe

 

 

Le Grand Prix 2019 de l'Académie d'Alsace a été remis à John Howe, en présence de Roland Riess, maire de Strasbourg.

 

Le maire de Strasbourg, Roland Riess (à gauche), John Howe (au centre) et le président de l'Académie d'Alsace, Bernard Reumaux (à droite).

 

Remise des prix à l'Hôtel de Ville de Strasbourg.

 

 

 

Prix Matzen 2019

à la bachelière Lucie Zaepffel

 

Le Prix Matzen, du nom du grand poète et dialectologue alsacien, est décerné chaque année par l’Académie d’Alsace à l'élève qui a obtenu la meilleure note et a manifesté la plus grande maîtrise de l'alsacien à l'option Langue et Culture Régionales au bac. Sur le millier de candidats, 10 % présentent en effet l'option en allemand ou en alsacien.
Gabriel Schoettel, vice-président de l'Académie d’Alsace, a remis le 7 décembre le prix Matzen 2019 à Lucie Zaepffel, ancienne élève du lycée Edouard-Schuré de Barr. Domiciliée à Nothalten, ayant obtenu son bac avec mention Très Bien, elle poursuit des études de design graphique, qu'elle n'exclut pas de valoriser un jour en Allemagne. Elle parle l'alsacien depuis le berceau, a fait partie d'une troupe de théâtre alsacien, a participé à une comédie musicale, et, avec son frère, a été finaliste en 2017 du concours D'Stimme organisé par France Bleu Alsace et l'OLCA.
Sur la photo, Lucie Zaepffel entourée de sa professeure, Maryse Egele, et de Gabriel Schoettel.

Grand Prix Scientifique Alfred et Valentine Wallach 2019 remis à Juliette Godin, chercheuse de l'IGBMC à Illkirch

 

 

 

 

 

https://www.dna.fr/edition-strasbourg/2019/12/06/juliette-godin-laureate-2019-du-grand-prix-scientifique-alfred-et-valentine-wallach

 

 

PRIX JEUNE TALENT

Le jury de l’Académie d’Alsace des Sciences, Lettres et Arts a distingué Samuel Bas et Joachim Galerne comme lauréats de son prix annuel « Jeune Talent », pour leur travail conjoint de diplôme de la HEAR. Leur création associe les décors de Joachim et les personnages de Samuel, selon la technique ancienne du dessin animé. Il illustre la question : « pourquoi un site finit-il en ruines ? ».

Ce prix - un des neuf décernés chaque année par l’Académie d’Alsace - est remis à un ou une diplômé de la HEAR en section Illustration. Il a été fondé en 1990 par les héritiers du grand illustrateur Robert Beltz (1900-1981), qui a travaillé pour les plus grands écrivains dans des ouvrages d’art au style onirique et puissant.

Le diplôme, remis aux deux lauréats par Jean Hurstel, secrétaire général de la Conférence nationale des Académies, a été réalisé et illustré par la lauréate Jeune Talent 2018, Anna Griot. Le jury était composé d’artistes membres ou proches de l’Académie d’Alsace. Un événement grand public aura lieu comme chaque année au Festival du livre de Colmar pour présenter le travail des lauréats.

 

COMPOSITION DU JURY

·       Denia BAHADIR BEN EL HABBES, Responsable de la foire européenne d’art contemporain et de design de Strasbourg ST-ART

·       Julie CHANE-HIVE, diplômée de la HEAR 2016, artiste-plasticienne et éditrice pour la maison Martian’s Parlor. Représente la HEAR dans le jury.

·       Roberta HURSTEL LOMBARDO, journaliste, était chargée de la communication des Musées de la ville de Venise

·       Françoise JEUDY, photographe, membre de l’Académie d’Alsace

·       Mauricette JUAN, professeur de danse, chorégraphe, plasticien

·       Saba NIKNAM, artiste d’origine iranienne, diplômée de la HEAR en Arts Décoratifs (2014)

·       Jean HURSTEL, secrétaire du jury, secrétaire général adjoint de l’Académie d’Alsace, secrétaire général de la Conférence Nationale des Académies

·       Bernard REUMAUX, président du jury

 

CRITERES D’ATTRIBUTION DU PRIX

  • Qualité des œuvres
  • Originalité des créations
  • Capacité à présenter la démarche dans un discours structuré
  • Présence d’un objectif donné par l’artiste à sa production

 

BREF HISTORIQUE

Le Prix Jeune Talent est attribué depuis 2003 par l’Académie d’Alsace des Sciences, Lettres et Arts. Il remplace le Prix Robert Beltz, illustrateur alsacien (1900-1981). Un diplôme et un chèque de 500 € seront remis au lauréat ou à la lauréate.

 

 

Le Grand Prix 2019 de l’Académie d'Alsace a été remis le 1er février au photographe Frantisek Zvardon.

 

 

Cérémonie solennelle à l’hôtel de ville de Strasbourg


Le photographe Frantisek Zvardon reçoit le Grand Prix 2019 de l’Académie d’Alsace

Une cérémonie brillante et chaleureuse s’est tenue le 1er février 2019 dans les salons de l’Hôtel de ville de Strasbourg pour la remise du Grand Prix 2019 de l’Académie d’Alsace au photographe Frantisek Zvardon, en présence du maire de la ville, Roland Ries.

Arrivé en Alsace en 1985, fuyant un régime oppressant et des interdits professionnels et artistiques, le Tchèque Frantisek Zvardon, photographe formé à la prestigieuse École de Brno, s’est progressivement introduit, avec discrétion et obstination, dans le difficile marché international de la photographie professionnelle.
Parcourant le monde entier pour les reportages commandés par de nombreux éditeurs et magazines, des offices de tourisme et des institutions culturelles, il fait la démonstration d’un talent original, basé sur une rigueur technique exemplaire et coloré d’une inspiration humaniste nourrie par ses études de philosophie et sa passion des rencontres.
Ses travaux sur les aurores boréales, les tribus africaines Surma, les ouvriers de la sidérurgie, et tant d’autres, confirment son excellence dans le paysage comme dans le portrait, la couleur et le noir-et-blanc. Mais aussi, ayant fait le choix de l’Alsace, il est à l’origine de campagnes photographiques qui ont apporté un total renouvellement des regards et des représentations sur l’Alsace, les Vosges, les villes.
Personnalité chaleureuse et discrète, Frantisek Zvardon n’avait jamais fait l’objet jusque-là d’une reconnaissance grand public officielle.


Le Grand Prix de l’Académie d’Alsace des Sciences, Lettres et Arts


Parmi les dix prix décernés par l’Académie d’Alsace des Sciences, Lettres et Arts, le Grand Prix distingue depuis 1973 une personne impliquée dans un travail remarquable, qu’il soit prestigieux ou modeste, scientifique, artistique ou d’engagement social. Il s’attache à mettre en lumière l’œuvre et l’action d’une personnalité n’ayant pas encore bénéficié de reconnaissance grand public officielle. Biennal jusque-là, il devient annuel et bénéficie désormais du soutien de la Ville de Strasbourg, qui en accueille la cérémonie de remise officielle et contribue à sa promotion. Une exposition de grands tirages de Frantisek Zvardon a lieu tout le mois d février sur les grilles de l’Hôtel de ville, place Broglie.


Extrait du discours « Le Veilleur de la Beauté du Monde » prononcé par le président de l'Académie, Bernard Reumaux, lors de la remise du prix :
« Frantisek Zvardon sait la misère, la laideur, la violence, l’injustice qui envahissent le monde. Il a voyagé hors des sentiers battus dans le monde entier et il est attentif à l’humanité telle qu’elle est. Il a approché de près les atteintes aux paysages, aux sociétés, la famine, la guerre, la mort. Il a vu les plus beaux sites défigurés, de l’Islande au Brésil ; les ravages d’un certain tourisme irresponsable, etc.
Et que nous livre-t-il ? Des paysages en majesté, la symphonie enjouée de la Création, l’enchantement des éléments combinés, palette infinie de feu et de glace, de roc et d’océan, de jungle et de désert, de moissons et d’étoiles, d’aurores et d’orages.
Oui, il sait la fragilité du monde, l’envahissement de la laideur, mais il ne dénonce rien frontalement. Il veille sur la Beauté du Monde, et ce faisant il nous alerte, puissamment. Voilà votre monde, voilà notre monde, louez-le, respectez-le, veillez sur lui, chacun d’entre vous.
Mais ne nous y trompons pas. Frantisek Zvardon a une conception de la Terre, du Monde, qui ne se réduit pas au concept parfois ambigu de « Planète », païennement sacralisée, déshumanisée. La Terre, pour lui comme pour tous les humanistes, ce sont aussi les hommes. Pour notre photographe militant à sa manière, célébrer la beauté du monde et rendre attentif aux menaces pesant sur lui, c’est aussi honorer l’irréductible dignité de l’humain, les hommes, les femmes, les enfants, dans l’infinie diversité des cultures, des modes de vie, des destins. Et veiller pareillement sur eux. »

 

 

Prix 2018

Le prix scientifique des bacheliers 2018 a été remis à Chloé Petit,  le 19 janvier 2019, à Sainte-Marie-aux-Mines

 

Selon Etienne Bastian, proviseur du Lycée Louise Weiss  « Chloé est une élève idéale. Toute sa scolarité a été exemplaire. [...]  C’est également une élève qui a toujours été souriante, tout dans la retenue, sans prétention. Ses interventions ont toujours été pertinentes, réfléchies et sont toujours venues au bon moment en cours, lorsque le silence devenait pesant et qu’aucun élève ne répondait à la question de l’enseignant… »

Ses résultats au bac en témoignent : une moyenne générale de 19,57/20, et cinq 20/20 sur le relevé de notes (à l’oral de français, en physique, en chimie, en SVT et en TPE). Le maire, Claude Abel est admiratif et  « très heureux de mettre à l’honneur Chloé Petit. »

Le chancelier de l’Académie des sciences, lettres et arts d’Alsace, Gabriel Braeuner, n’a pas été moins dithyrambique. Avant de lui remettre le prix, il a présenté son académie, qui est la plus jeune de France (fondée en 1952), mais avec une caractéristique : être régionale, quand les autres sont liées à des villes.

« Nous sommes soucieux de soutenir la jeunesse, en décernant des prix, en philosophie, en sciences et aussi en langue et culture régionale. »

Le trésorier de l’Académie alsacienne, Jean Richert, a cité des femmes scientifiques qui ont apporté une contribution importante, comme Emmy Noether, Lise Meitner, Marie Curie, mais aussi l’épouse d’Albert Einstein, qui aurait fortement inspiré son mari lors de la mise au point de la théorie de la relativité restreinte : « Nous avons besoin de la science, non pas pour fabriquer des bombes mais pour avancer dans la connaissance du monde dont nous faisons partie et la compréhension des mécanismes qui le gouvernent, insiste Jean Richert, non pas seulement pour le plaisir esthétique et par curiosité mais aussi pour essayer de promouvoir un mieux vivre par l’application des connaissances acquises dans les nombreux domaines de recherche. »

 

 

La remise du Prix Matzen a eu lieu vendredi le 14 décembre au lycée agricole d’Obernai.

C’est Aline Gillig, de Gingsheim, qui a obtenu le prix, récompensant, parmi le millier de candidats, celui qui a obtenu le meilleur résultat et s’est le mieux exprimé en alsacien à l’option Langue et culture régionales du bac.

Titulaire du bac S, avec une mention bien, elle poursuit des études de Gestion des entreprises et des administrations à l’IUT Louis Pasteur de Schiltigheim.

Le proviseur et la chargée de mission au rectorat ont souligné l’intérêt de pratiquer le dialecte, ouverture sur le monde germanique et européen, notamment dans une optique économique.

 

 

Le prix Jeune Talent remis à Anna Griot,  le 24 novembre 2018

 

Décerné tous les ans à un étudiant de la Haute École des Arts du Rhin, le prix Jeune Talent de l’Académie d’Alsace distingue un travail original et fécond dans le domaine de l’illustration, en lien notamment avec l’écriture, l’édition, la diffusion. La lauréate 2018, Anna Griot, illustratrice, éditrice, est originaire de Paris et installée en Alsace. Elle interroge dans ses livres, avec grâce et tout en profondeur, ce qui fait et défait le lien entre les humains. Par ailleurs, elle édite une revue annuelle, Cargo, réalisée avec une journaliste qui n’est autre que sa sœur jumelle.

 

Remise du Prix Matzen par Gabriel Schoettel à Aline Gillig, le 14 décembre 2018

 

6e Grand Prix scientifique Alfred et Valentine Wallach
Samedi 26 mai 2018
Université de Haute Alsace

Remise du Grand Prix Scientifique Wallach, avec le lauréat au centre, Arnaud Stangenberg, le président de la Fondation Wallach, Dr Fernand Hessel, à droite, et BR, président AA

 

Photo J-M Valder / L’Alsace

 

 

Discours du Président le Dr. Fernand Hessel

Madame, Messieurs les Présidents, Mesdames et Messieurs,

C’est avec plaisir que je me retrouve parmi vous dans un cadre humaniste et notamment scientifique en ce qui nous concerne aujourd’hui, afin de remettre au nom de la Fondation Alfred et Valentine WALLACH le Grand Prix Scientifique de 3 000 Euros à
M. Arnaud SPANGENBERG.

Cher Monsieur, vous êtes un chercheur confirmé, de très grand talent, raison pour laquelle vos collègues physiciens de l’Université de Haute Alsace vous ont sélectionné pour ce Grand Prix.
Pour les plus jeunes générations c’est pour moi l’occasion de rappeler la mémoire d’Alfred Wallach, grand industriel, grand politique, militaire, humaniste, ayant tracé des sillons demeurés indélébiles dans tous ses domaines d’activités.
C’est aussi l’occasion de rappeler à quel point la mémoire des générations est essentielle pour la construction de l’avenir, à quel point les découvertes scientifiques sont vectrices de progrès, mais aussi ramènent l’Homme à sa juste dimension, car les tenants et les aboutissants de la création nous échappent.
La Fondation aujourd’hui comme par le passé soutient un pilier essentiel de notre société, l’Université, la recherche, en vous attribuant ce 6e Grand Prix scientifique.

Je rappelle volontiers aussi que nous sommes à la croisée de notre temps, de la vie avec la vie, ou de la vie contre la vie, dans un univers où malgré les milieux de recours tel que le vôtre, l’impression d’un immense orphelinat de la pensée et de la spiritualité persiste.

Quel que soit le milieu auquel nous nous adressons et le milieu scientifique que vous représentez, sera certainement d’accord avec moi pour dire comme Périclès l’affirmait déjà « On n’est jamais assez fort pour le rester ».
Le doute, la notion de faiblesse, un fil conducteur éthique et moral restent un moteur de la Société.
Il me semble que le monde ne peut être que narcissique et en même temps constructeur d’avenir.

Je vous souhaite de poursuivre une excellente carrière scientifique et universitaire.

 

                                      Prix 2017

GRAND PRIX DE L’ACADÉMIE D’ALSACE
Jacques Bruderer,
tailleur de pierre
Remis au Festival du Livre de Colmar, 26 novembre 2017

PRIX JEUNE TALENT
Cédric Philippe,
Haute école des arts du Rhin
Remis au Festival du Livre de Colmar, 26 novembre 2017

PRIX SCIENTIFIQUE DES BACHELIERS
Benjamin  Buhl

Remis au lycée Blaise-Pascal de Colmar, 26 novembre 2017

PRIX RAYMOND-MATZEN DES BACHELIERS
Florian Mourant

Remis au lycée Paul-Emile Victor d’Obernai, 8 décembre 2017

PRIX PHILOSOPHIQUE DES BACHELIERS
Hugo Scheubel
Il sera remis le 20 janvier au collège épiscopal de Zillisheim
 
 
 
 
 

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L'Edito

Traduire, c'est relier

 

Le Prix Maurice-Betz 2023 de traduction a été remis samedi 7 octobre à Colmar à Antonin Bechler, professeur de langue et littérature japonaises à l’Université de Strasbourg, traducteur du grand écrivain Kenzaburô Ôé, Prix Nobel de littérature en 1994.

 

Le Maire de Colmar, parrain et partenaire de la cérémonie, et le Consul général du Japon étaient présents. La manifestation prenait place dans le cadre du festival régional de traduction «D’une langue vers l’autre ».

En ces temps géopolitiquement troublés, il est important de valoriser la traduction. Car la traduction ouvre les horizons géographiques et culturels, elle relie les humains aux ancrages si différents, elle honore des figures universelles de la pensée et de la littérature. La traduction enrichit la polyphonie du monde.

 

Le Colmarien Maurice Betz (1898-1946, photo ci-dessus), écrivain et traducteur (de Rainer Maria Rilke, Thomas Mann, Friedrich Nietzsche), passeur entre les langues française et allemande en des périodes pourtant conflictuelles, est un symbole précieux pour notre région. Alors que le Goethe Institut a décidé de fermer son antenne strasbourgeoise, nous avons à veiller à l’ouverture rhénane et européenne de l’Alsace.

Le Prix Maurice-Betz de l’Académie d’Alsace existe depuis 1957 et a distingué des dizaines d’écrivains, poètes, traducteurs. Au-delà des remises de diplômes et des moments de convivialité qui les accompagnent, c’est un travail en profondeur qui s’accomplit, dans le meilleur des traditions humanistes d’ouverture et de rayonnement.

 

Bernard Reumaux
Président de l’Académie d’Alsace

 

Invitation à l’Agora du 19 novembre 2019

 

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