Académie d’Alsace
des Sciences, Lettres et Arts
Charles Hirlimann
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Charles Hirlimann
Directeur de recherche émérite CNRS à l’institut de physique et chimie des matériaux de Strasbourg.
IPCMS, 23 rue du Lœss BP 43, 67034 Strasbourg cedex 2, France.
Tél. : +33 (0) 6 74 29 28 88, Mél. : Charles.Hirlimann@ipcms.unistra.fr
Courte Biographie
Charles Hirlimann est né à Paris en 1947. Il a fait ses études supérieures de physique à Jussieu, à l’université Pierre et Marie Curie (UPMC), où il se spécialisa en physique des solides. Son travail de thèse d’état a porté sur l’étude par diffusion Raman résonnante de semiconducteurs III-V.
De retour d’un séjour post-doctoral, en 1982-1983, aux laboratoires Bell à Holmdel, N-J, il fut un des pionniers de l’étude des phénomènes ultrarapides dans les solides à l’aide de laser impulsionnels femtoseconde.
De 1976 à 1984, il fut assistant des universités à Jussieu, contribuant à l’introduction de l’enseignement de la physique des solides en master, puis en 1984, il intégra le CNRS comme chargé de recherche.
En 1988, élu secrétaire général de l’UFR de physique de l’UPMC.
En 1991, il créa un laboratoire d’études spectroscopiques ultrarapides à l’institut de physique et chimie des matériaux de Strasbourg, dédié à la dynamique des électrons dans les nanomatériaux et aux études fondamentales d’optique non-linéaire.
En 1994, il mit en route le colloque national « Journées des Phénomènes Ultrarapides » destiné à structurer la communauté « femtoseconde » française.
En 1998, coordination d’une équipe pluridisciplinaire —Centre de Recherche Nucléaire de Strasbourg/IPCMS— d’exploration des possibilités de transmutation des déchets nucléaires par laser.
Directeur de recherche émérite depuis 2012, Charles Hirlimann participe au travail de l’équipe de microscopie électronique pour l’étude des nanomatériaux qu’il a construite à l’IPCMS dans la période 2002-2007 où il assura la direction adjointe de l’institut. Il a ainsi contribué à la mise au point des tomographies quantitative et analytique.
En 2007-2009 il a servi comme expert national détaché (END) à la direction de la recherche de la Commission européenne à Bruxelles.
De retour de Bruxelles, de 2009 à 2012, il a servi comme directeur adjoint en charge de la politique scientifique européenne au siège du CNRS.
Il est l’auteur de 85 publications dans des revues scientifiques internationales, de chapitres dans : « Femtosecond laser pulses », Rullière Ed., chez Springer et « Sources lumineuses pour l’optoélectronique », C. Frœhly Ed., chez Lavoisier.
Il est aussi l’auteur de deux contributions au débat sur les problèmes énergétiques du moment : « Vive le Nucléaire ? » et « La Révolution CO2 » publiés par TheBookEdition.com.
En 2020, il a été coopté membre correspondant de l’Académie des sciences, des lettres et des arts d’Alsace. 2023 : membre du comité Directeur.
Les Activités de Charles Hirlimann
« Une courte histoire de la lumière ».
Chaque mois, les « Samedis de l’Académie d’Alsace » abordent un sujet, traité par un membre de l’académie ou un invité.
Le 30 novembre 2024, ce fut au tour du physicien Charles Hirlimann (CNRS), membre du comité directeur de l’Académie d’Alsace.
La science et la technique s’ouvraient aux questions de civilisation, de philosophie, dans l’esprit fécond de nos académies pluridisciplinaires.
Ainsi naquit la physique quantique
La lumière est le support de la vie sur Terre. Sa maîtrise par les hominidés puis par les humains est l’un des moteurs de notre évolution. Au fil des millénaires les hommes se sont dotés de moyens toujours plus sophistiqués de production, puis la lumière est entrée dans le champ scientifique et l’on a cherché à en comprendre la nature.
L’évolution des moyens d’éclairage jusqu’à l’avènement de l’électricité au XIXe siècle seront exposés parallèlement à une discussion de l’évolution de notre compréhension de la nature de la lumière. De Newton à Jung la nature de la lumière balance entre corpusculaire et ondulatoire. La mécanique quantique met fin à cette contradiction en inventant la dualité onde-corpuscule.
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Le LASER est l'objet quantique le mieux connu et pourtant il reste mal compris du grand public. Ce texte
essaye d'en expliquer en mots simples les mystères, sur la trame de l'historique de son invention et de
montrer la variété des applications qu'il a permises. Le rôle de la France à travers Alfred Kastler sera
présenté et le propos sera émaillé de souvenirs de l'auteur dans le domaine des lasers à impulsions
lumineuses ultra-courtes.
Le LASER-Hirlimann_2023.pdf
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Matthieu Arnold évoque Albert Schweitzer dans la magnifique salle de la Décapole de l’hôtel de ville de Munster. Photo Gilles Winckler.
L'Edito
Saison nouvelle
L’assemblée générale de l’Académie d’Alsace, magnifiquement accueillie en la salle de la Décapole de l’hôtel de ville de Munster (merci au maire, Pierre Dischinger) samedi 6 septembre, a donné le ton d’une saison nouvelle qui s’annonce riche.
Remise du Prix de la Décapole, qui couronne chaque année une publication historique de qualité, au collectif d’auteurs qui a rédigé l’ouvrage La Coop d’Alsace, histoire et héritage d’une utopie. La prestation des lauréats fut passionnante : la Coopé, c’est (ce fut) l’Alsace !
Brillante conférence de Matthieu Arnold, professeur à la faculté de théologie protestante de Strasbourg, sur Albert Schweitzer, pour le 150e anniversaire de sa naissance, et après la publication de sa biographie (Ed. Fayard) qui renouvelle les regards sur le docteur-théologien-philosophe-musicien qui a fait du « respect de la vie » la ligne de conduite de tous ses engagements. La conférence a été complétée par le témoignage de Francis Guthleben, coordinateur de la publication Mon Albert Schweitzer, qui réunit des dizaines de témoignages sur le plus célèbre des Alsaciens et connaît une diffusion tous azimuts et tous supports (vidéos, interventions scolaires).
La parution des Actes du colloque « Quelles vignes et quels vins demain ? » organisé en 2024 à Colmar par notre académie avec les cinq autres académies de l’Est (Dijon, Reims, Besançon, Nancy et Metz) a été saluée, témoignage de notre contribution éclairée aux débats qui parcourent la profession et, plus largement, le grand public. Illustration de notre « utilité sociale » au service de la région.
Quant à l’assemblée générale elle-même, menée avec rigueur et concision, elle a notamment vu l’intronisation de cinq nouvelles et nouveaux membres. Fidèle à sa vocation, régionale, transdisciplinaire et multigénérationnelle, l’Académie d’Alsace des sciences, lettres et arts ouvre une saison active. A suivre…
Bernard Reumaux
Président de l’Académie d’Alsace
Invitation à l’Agora du 19 novembre 2019
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